Dettes d’une SARL, qui doit payer ?

Dettes d’une SARL, qui doit payer : face aux dettes d’une SARL, qui doit payer ? En principe, les associés d’une SARL ne sont responsables que dans la limite de leurs apports. Toutefois, dans les faits, les choses diffèrent. En effet, il est possible, que les associés soient appelés à combler le passif, ou bien tout simplement, à être lié par un engagement de caution.

Dettes d’une SARL, qui doit payer ? Découvrez la réponse dans ce nouvel article de LegalVision.

Sommaire

I/ Le principe : la responsabilité limitée
II/ Le règlement du passif par la gérance
III/ Les types de dettes d’une SARL, qui doit payer ?
IV/ Conclusion, les dettes d’une SARL, qui doit payer ?

Nos outils pour vous aider :

 

Les spécificités de la SARL 

La SARL : définition juridique

La société à responsabilité limitée (SARL) est une forme de société très prisée par les entrepreneurs (environ 30 % des sociétés en France), et ce, pour différentes raisons. Nous verrons que la SARL a des caractéristiques qui lui sont propres.

Cette société doit au minimum être constituée de deux associés et au maximum de 100 associés.

Bon à savoir : lorsqu’une SARL n’est composée que d’un seul associé, il s’agit par conséquent d’une EURL (parfois appelée SARLU).

Il s’agit d’une société commerciale dont le capital social de l’entreprise peut être composé d’un seul euro symbolique. Or, par définition, la SARL est une société qui protège le patrimoine personnel de ses associés en vertu du principe de responsabilité limitée à hauteur de leurs apports respectifs. 

Autrement dit, en cas de difficultés financières de la SARL, les créanciers ne peuvent saisir que ce qui compose le capital social de l’entreprise, ce qui protège leur patrimoine personnel. Il existe toutefois des exceptions à ce principe, notamment en cas de faute de gestion, tel que l’abus de bien sociaux. 

Le capital social d’une entreprise est composé des différents apports des associés. Il peuvent être de trois sortes :

      Les apports en numéraire (somme d’argent) ;

      Les apports en nature (des biens immeubles, des biens meubles, des biens immatériels tels que des brevets et des marques, etc.) ;

      Les apports en industrie (les compétences d’un associé, son savoir-faire).

Attention : toutefois, seuls les apports en numéraire et en nature composant le capital social de la société.

 

Quelle est l’utilité d’un capital social important ? 

Nous l’avons vu, la responsabilité des associés est limitée à proportion des apports effectués par les associés. 

S’il peut être tentant d’effectuer de petits apports afin de se protéger en cas de difficultés, il peut toutefois s’avérer contre-productif de sous-estimer le capital social de sa société. 

En effet, le capital social permet de compenser les pertes en cas de problème financier, ce qui peut éviter une situation de cessation de paiement. Aussi, le fait d’avoir un capital social important est également gage de confiance pour les investisseurs, les partenaires ou les clients, qui pourront se rémunérer en cas de problème.

Le capital social permet enfin de répartir les pouvoirs entre les associés de la société, dès lors que les droits de vote sont répartis en fonction des apports effectués. Ces droits de vote seront utiles durant les assemblées générales ordinaires et extraordinaires lors de la prise de décisions.

A noter que les associés peuvent recevoir des dividendes, qui sont également proportionnels à leur participation. 

 

I/ Le principe : la responsabilité limitée

A) Les dettes d’une SARL, qui doit payer ? Une responsabilité limitée

Selon le principe de responsabilité limitée, les personnes physiques intervenant au sein d’une personne morale voient leur responsabilité limitée en fonction de leurs apports c’est-à-dire, en fonction de leurs investissements respectifs. Il s’agit d’ailleurs, du principe constituant une SARL.

En effet, la SARL assure en théorie, la protection du patrimoine personnel des associés. Attention cependant, il faut distinguer la responsabilité des associés et celles des gérants de SARL.

Un simple associé ne sera effectivement tenu des dettes de la société qu’à proportion de ses apports. La responsabilité civile et pénale du gérant de SARL, quant à lui, pourra être mise en oeuvre en cas de faute de gestion.

Dès lors, pour les dettes d’une SARL, qui doit payer ? On se place dans le contexte où la SARL ne dispose plus des fonds suffisants pour apurer les dettes. Le dépôt de bilan est en train d’être effectué.

 

B) La clôture du bilan comptable : vendre l’actif et régler le passif de la société

La clôture du bilan comptable passe par certaines opérations. Il faudra réaliser l’actif et régler le passif. La réalisation de l’actif correspond à la vente de tous ces biens meubles et immeubles pour les transformer en argent. Ainsi, avec cet argent, vous paierez le passif de l’entreprise.

Les disponibilités sont l’argent. En effet, le but est de transformer tous les éléments d’actif en disponibilité. Une fois transformés en disponibilité, le liquidateur paiera toutes les dettes. 

 

Le bilan comptable : apparition d’un boni ou un mali de liquidation 

Une fois que votre bilan de clôture est rédigé, il doit faire apparaître un boni ou un mali de liquidation.

Lorsque toutes les dettes de la société sont payées, les associés peuvent profiter du boni de liquidation qui correspond aux apports effectués par les associés de la société. Pour rappel, les associés vont effectuer des apports (en nature, en numéraire ou en industrie) lors de la création de la société afin d’augmenter le capital social de l’entreprise. Ces apports engagent les associés à contribuer aux pertes et leur permettent de profiter des parts sociales à hauteur de leur apports.

Malheureusement, le plus souvent, lorsqu’une société doit fermer, il se peut que cette fermeture soit dû à l’impossibilité pour elle de faire face à son passif exigible avec son actif disponible. Dans ce cas de figure, il faut alors fermer une sarl avec des dettes.

 

C) Le principe de la liquidation judiciaire

A l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire, pour les dettes d’une SARL, qui doit payer ?

Tout d’abord, le liquidateur va venir saisir l’ensemble des biens de l’entreprise. Il s’agit du premier point, lorsque la SARL vient de déposer le bilan. L’idée de cette saisie ? Vendre les biens de l’entreprise qui viennent d’être saisis afin de payer les dettes de l’entreprise.

Pour le moment donc, il n’est pas question que les associés payent eux-mêmes les dettes sociales de la SARL. Toutefois, il arrive souvent que les fonds disponibles dans les caisses de la société ne suffisent pas à régler les créanciers.

Voici donc les 2 issues envisageables, après avoir encaissé les dernières factures et après avoir reçus le prix des biens de l’entreprise vendus :

  • les fonds récoltés ont permis de régler l’ensemble des dettes. La société peut donc être liquidée en assurant l’extinction du passif.
  • à l’inverse, les fonds récoltés ne sont pas suffisants et dans ce cas, la société est liquidée avec une insuffisance d’actif.

Il s’agit ici du cas classique de fermeture de la SARL pour liquidation. Tout cela bien évidement, relève du principe. Si en revanche, les associés ou les gérants se placent dans une situation permettant d’engager leur responsabilité pour le règlement du passif, les choses diffèrent quelque peu.

 

II/ Le règlement du passif par la gérance

Lorsque les fonds de la société ne permettent pas de régler le passif existant, on se pose la question suivante : pour les dettes d’une SARL, qui doit payer ?

Malgré le principe de responsabilité limité aux apports, un ou des gérants de SARL pourraient éventuellement se voir condamner au comblement du passif de la société.

A l’inverse donc, il existe le principe de contribution aux dettes sociales. Dit autrement, les gérants sont tenus d’une obligation de contribuer aux dettes sociales.

Partant de ce nouveau principe, voyons comment un gérant de SARL peut être appelé à combler le passif de la société.

 

A) L’obligation de combler le passif pour faute

Voici le contexte : une SARL connaît une insuffisance d’actif. Cette insuffisance provient en partie de la manière dont le ou les gérants ont géré la société. Il peut s’agir d’une faute de gestion, d’une imprudence ou bien même d’une négligence. Voyons ensemble quelles sont les éléments qui permettent de prévoir une telle condamnation.

 

1. La faute de gestion, l’imprudence et la négligence

Qu’est-ce qu’englobe la faute de gestion ? La faute de gestion est définie au fur et à mesure par la jurisprudence. Il faut donc apprécier au cas par cas, pour chaque affaire, le comportement de tel ou tel dirigeant de la SARL. Il en va de même pour la définition de la négligence ou de l’imprudence.

Légalement, la faute de gestion est caractérisée comme étant « une action ou une omission, volontaire ou non, contraire aux intérêts de l’entreprise« . Difficile là encore de dire précisément ce que représente les intérêts de l’entreprise. Une chose est sûre cependant, dès lors qu’il y a un préjudice résultant de la gestion du dirigeant, on qualifiera potentiellement cela de « faute de gestion ».

Voici quelques exemples de fautes de gestion caractérisées :

  • le remboursement de frais fictif ;
  • l’attribution de rémunération injustifiée ;
  • le fait de cautionner un dette personnelle ;
  • le recours excessif à des crédits bancaires ;
  • déposer les bilans d’actifs en dehors des délais ;
  • poursuivre une exploitation en déficit.

Que se passe t-il ensuite, une fois que la faute de gestion est caractérisée ? Le dirigeant peut engager sa responsabilité. Notez néanmoins, que la condamnation pour comblement du passif nécessite de prouver que la faute de gestion contribue directement à l’insuffisance de l’entreprise.

 

2. Les fautes contribuent à l’insuffisance d’actif de l’entreprise

Difficile de donner une définition légale de ce dernier élément pour définir un lien de causalité entre la faute de gestion et l’insuffisance d’actif. En toute logique, une fois que la faute de gestion semble caractérisée, que celle-ci est responsable à priori de l’insuffisance d’actif, alors il y a un risque de condamnation. Quoi qu’il en soit, ce sera au juge d’apprécier le lien de causalité.

 

B) Les issues d’une condamnation pour comblement du passif

Comment est introduite l’action en comblement de passif ? Trois parties peuvent agir pour demander le comblement de passif de certains dirigeants.

Ainsi, il y a le liquidateur judiciaire, le ministère public, ou bien les contrôleurs. Sur ce dernier point, il s’agit de créanciers nommés dès lors qu’aucune action n’a ou être engagée par un liquidateur potentiel. Autrement dit, une mise en demeure à laquelle aucune suite n’a été donnée.

Une fois que la condamnation pour comblement de passif est prononcée, en cas de co-gérance, voici les issues possible :

  • un seul des gérants peut être condamné à supporter une partie du passif ;
  • l’ensemble des gérants peuvent être condamnés,

Par ailleurs, il est tout à fait possible qu’une condamnation au comblement de passif puisse être doublée d’une autre sanction : la faillite personnelle. Il s’agit d’une sanction professionnelle prononcée à l’occasion d’une procédure collective. Généralement, cela se produit après l’étape de la liquidation judiciaire.

Cette sanction est dirigée contre les dirigeants ayant eu un comportement malhonnête dans la gestion directe ou non d’une personne morale. Typiquement, on est dans la situation d’un dirigeant qui a commis des fais sanctionnables tels que :

  • le détournement de fonds ;
  • le paiement de créanciers malgré l’état de cessation des paiements ;
  • le fait d’entreprendre une comptabilité fictive.

 

Une fois prononcée, la faillite personnelle peut s’étaler sur une période de 15 ans ou plus. Elle doit être introduite par l’une des personnes suivantes :

  • le représentant des créanciers ;
  • l’administrateur ;
  • le liquidateur ;
  • le procureur de la République ;
  • le tribunal d’office.

 

Quelles sont les conséquences de la faillite personnelle ? Le dirigeant peut être interdit d’exercer des fonctions de direction, d’administration, ou bien de contrôler une personne morale.

Pour conclure, en plus de devoir combler le passif d’une société en situation de dépôt de bilan, le gérant peut être condamné à une faillite personnelle.

 

III/ Les types de dettes d’une SARL, qui doit payer ?

Pour les dettes d’une SARL, qui doit payer, outre le cas des dirigeants ? Voyons en détail les types de dettes qui existent au sein d’une SARL. Les associés peuvent aussi être sollicités pour le remboursement.

 

A) La responsabilité d’un associé caution

A l’occasion d’opérations entre une SARL et des fournisseurs par exemple, les créanciers peuvent demander aux associés de se porter caution. Lorsqu’un associé est désigné comme caution, ce dernier doit venir combler les dettes sociales de la SARL à l’aide de son patrimoine personnel. Ainsi, les associés se retrouvent « associé caution » et sont tenus des dettes liées aux contrat de fourniture.

 

B) Les dettes bancaires

Afin de garantir un prêt pour la SARL, les gérants sont souvent amenés à se porter caution auprès des établissements de prêts. Dès lors, la responsabilité de ces derniers augmentent, bien qu’il soit possible de déduire fiscalement les sommes versées.

Considérant leur position délicate face aux établissements de crédit pour obtenir des financements, la loi prend en considération le statut de dirigeant caution bancaire. Ainsi, il est prévu qu’une procédure collective soit mise en place en cas de difficulté de paiement.

Ajoutons également que le dirigeant peut demander une procédure de surendettement concernant les dettes de la vie courante ou dans le cadre d’engagements de caution.

Enfin, la jurisprudence a déjà retenu contre les banques la qualification de faute. Dans une premier temps, pour demande de caution excessive au regard des capacités financières du ou des dirigeants. Puis, en raison de la situation réelle de la société cautionnée, que le dirigeant pouvait ignorer au moment d’acquérir des parts dans la SARL.

 

C) Les dettes de salaires

En cas de liquidation judiciaire, les salariés sont dits « super-privilégiés ». Ils sont donc payés en priorité par rapport aux autres créanciers. Bien entendu, le règlement se fera en fonction des fonds disponibles dans les caisses de la société et ce, à concurrence d’un plafond mensuel égal au double du plafond mensuel des cotisations de sécurité sociale.

En revanche, si la SARL n’est plus en mesure de payer, le rôle du paiement des dettes de salaire sera assuré par l’AGS (régime de garantie des salaires). Un mandataire judiciaire, représentant les salariés, devra demander le recours au régime de l’AGS.

 

D) Les dettes fiscales

De son côté, l’administration peut aussi agir en justice contre les dirigeants de SARL.

Pour quelles raisons ? On vise le cas où ces derniers ont pu faire obstacle au paiement de certaines dettes fiscales. Autrement dit, le dirigeant d’une SARL peut être amené dans ce cas, à régler les dettes fiscales sur ses fonds personnels.

Quelles sont les conditions ? L’administration fiscale doit tout d’abord rapporter la preuve que le comportement du dirigeant est fautif. Par exemple, le fait de dissimuler des recettes ou de réaliser de fausses factures.

Outre les manœuvres frauduleuses, le comportement du dirigeant de SARL peut être fautif lorsqu’il manque de manière répétée à ses obligations fiscales.

La seconde condition pour prononcer ce type de condamnation est de démontrer que le comportement fautif est de nature à créer la dette fiscale.

Bien évidemment les situations restent à l’appréciation des juges. Toutefois, la loi prévoit aussi de son côté, la condamnation du dirigeant qui n’aurait pas respecter l’échéancier négocié avec l’administration fiscale pour régler les dettes.

 

E) Les dettes de cotisations sociales

En terme de cotisation sociales, le débat sur la qualification des dettes du dirigeant non salarié et des indépendants ne cessent d’être relancé.

La problématique est la suivante : en cas de liquidation judiciaire, les dettes de cotisations sociales sont elles des dettes professionnelles ou des dettes personnelles ?

Il est intéressant de se poser la question car, dans la liquidation, les dettes professionnelles sont en principe suspendues.

Pour rappel, les dettes professionnelles sont les dettes nées pour le besoin de l’activité professionnelle. Dès lors, selon la qualification retenue pour les dettes de l’URSSAF, l’espoir de les recouvrer pourrait être réduit à néant.

Quel est donc le statut des dettes issues des cotisations sociales pour l’URSSAF ? Bien qu’il y ait eu de récents rebondissements à propos de leur qualification, la Cour de Cassation est venue trancher en affirmant qu’il s’agissait bien de dettes professionnelles.

En conséquence, le principe d’insaisissabilité et de protection de la résidence principale, issu de la loi Macron, est tout à fait utile.

Néanmoins, il est possible que les juges procèdent à un revirement de jurisprudence. Dès lors, la liquidation judiciaire n’entraînerait pas nécessairement l’extinction des dettes de cotisations sociales du dirigeant majoritaire de SARL. Ce qui pourrait venir alourdir la responsabilité des dirigeants de SARL.

 

IV/ Conclusion, les dettes d’une SARL, qui doit payer ?

Ainsi, à la question : pour les dettes d’une SARL, qui doit payer ? On a vu que malgré le principe de responsabilité limité dans une SARL, les gérants sont tenus d’une obligations de contribuer aux dettes sociales. Dans certaines limites bien entendu.

Toutefois, selon le comportement dans la gestion de leur entreprise, ils peuvent être condamnés à combler le passif. En plus de cela, une faillite personnelle peut être prononcée.

Nous avons vu également que la situation des associés d’une SARL est certes plus avantageuses, toutefois l’engagement à l’égard de certaines dettes, peuvent les conduire à participer au règlement.

Lisez également l’article de LegalVision sur la fermeture d’une SARL, sans dettes. Nous assurons également les fermetures de société, y compris de SARL avec dettes.

Sources 

Article :

  • L. 651-2 du Code de commerce relatif à la condamnation en cas de faute de gestion ayant mené à l’insuffisance d’actif.

 

Fermez votre société

12 commentaires

    1. Bonjour,

      En principe, lorsqu’il y a co-gestion, les gérants doivent supporter les dettes de la société conjointement.
      Toutefois, compte tenu de votre situation, il est préférable de vous adresser à un avocat en droit des sociétés.

      Bien à vous,

  1. une SARL a été condamné à payer des dommages et interets à un tiers. La société est dans l’incapacité de payer.
    Est ce que le tiers peut se retourner contre le gérant (associé majoritaire) et lui demander de payer à la place de la société?

    Cordialement

    1. Bonjour,

      En principe, l’associé d’une SARL n’est responsable qu’à hauteur de ses apports.
      Lorsque la victime du préjudice causé par la faute du gérant n’est pas la SARL ou un associé, mais un tiers (créancier, concurrent, client, etc.), c’est en principe la responsabilité de la SARL qui est engagée. Le gérant engage toutefois sa propre responsabilité à l’égard des tiers s’il commet une faute intentionnelle d’une particulière gravité, incompatible avec l’exercice normal de ses fonctions.

      Bien à vous.

  2. Bonjour,

    Suite a un impayé et la mise en liquidation de l’un de nos client notre société a contracter une dette de 4300.00 € en découvert bancaire.
    Nous avons mis la société en sommeil le temps de trouver une solution.
    Je suis fiché à titre personnel au FICP, et j’ai déjà régler cette dette, mais la société de recouvrement refuse de retirer mon nom sur la liste FICP sauf si je règle la dette de la société.
    Ont il le droit de faire cela.
    Peuvent’ils me ficher sur la liste du FCIP pour la dette sous la SARL.

    Merci

  3. Bonjour,
    Je suis toujours associé minoritaire d’une SARL (20%), ni gérant de fait ni de droit, et ancien salarié de cette SARL.
    Celle-ci a une dette fiscale de plusieurs centaines de milliers d’euros et ne peut la payer.
    Pourrais-je être tenu responsable sur mes biens personnels de cette dette ?
    Il semble que non, mais pouvez vous me le confirmer?
    Merci

    1. Bonjour,

      Etant donner votre situation d’associé minoritaire (ne pas avoir la qualité de gérant et ne pas s’être porté caution de payer les dettes de la SARL), vous ne serez tenu aux dettes de la société que dans la limite de vos apports.

      Bien à vous.

  4. Bonjour
    Je suis associé et gérant d’une société, et elle doit à un fournisseur du à la mauvaise qualité marchandise. Qui est responsable de cette dette à la réclamation du fournisseur même en justice ?

    1. Bonjour,

      En tant qu’associé et gérant de la société, vous pouvez être personnellement responsable des dettes de la société dans certains cas, notamment si vous avez commis une faute de gestion ou si vous avez engagé votre responsabilité personnelle envers le fournisseur.

      Concernant la dette en question, si elle est liée à la mauvaise qualité de la marchandise fournie par le fournisseur, il est important de vérifier les termes du contrat qui lie la société au fournisseur. Si le contrat prévoit des clauses de garantie ou de qualité de la marchandise, le fournisseur pourrait avoir le droit de réclamer le paiement de sa créance.

      Cependant, si la mauvaise qualité de la marchandise est due à une faute ou à une négligence du fournisseur, vous pourriez avoir des arguments pour contester cette dette. Dans tous les cas, il est conseillé de chercher à négocier avec le fournisseur pour trouver une solution amiable et éviter une procédure judiciaire.

      Si une procédure judiciaire est engagée, la responsabilité de la société et de ses dirigeants dépendra des circonstances spécifiques de l’affaire. Si la faute du fournisseur est clairement établie, la société pourrait être en mesure de se défendre contre la réclamation du fournisseur. En revanche, si la société a commis des fautes dans la gestion de la commande ou dans le contrôle de la qualité de la marchandise, elle pourrait être tenue responsable de la dette.

      Dans tous les cas, il est important de consulter un avocat spécialisé en droit des affaires pour évaluer la situation et déterminer les options qui s’offrent à vous pour faire face à cette dette et défendre les intérêts de la société.

  5. bonjour
    je suis associe dans une sarl 50 procent avec une 2 ieme associe qui est la gerante.
    il y a beaucoup des dettes acose

  6. Bonjour
    Je suis associé(e) avec mon partenaire Gerante dans une sarl à 50 %.
    la gerante n’est pas honnête en ce qui concerne les revenus et tout ne rentre pas dans le compte de la société
    il se trouve aussi que dans la bilan annuel le revenu réelle n’est jamais déclaré
    L’année derniere, je ne voulais pas signer le bilan.
    je l’ai signalé au comptable depuis plusieurs années
    Je ne suis pas informée de quoi que ce soit
    beaucoup d’argent est dépensé personnellement pour gerante lui-même
    la situation est telle qu’un créancier a pris un avocat et que l’affaire sera portée devant le tribunal de commerce en septembre.
    Suis-je solidairement responsable des dettes de la société ?
    merci
    Je suis Belge et je vis en France.

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