Ouvrir une animalerie, les conseils de nos experts

Un secteur porteur, ouvrir une animalerie devient de plus en plus populaire en Europe. Ceux qui décident de se lancer dans ce type entrepreneuriat  est souvent guidé par passion ou vocation. Il faut noter que ce genre d’entreprise est aussi florissant, générant chaque année d’important chiffre d’affaires. En France, on compte déjà plus de 20 millions de chats et de chiens sur 75 millions d’animaux de compagnie.

Ainsi, pour ceux qui souhaitent  ouvrir une animalerie, et devenir propriétaires de ce type d’établissement, ci-contre quelques conseils pour s’imposer sur le marché :

I/   Réalisation d’une étude de marché

II/  La réglementation en matière de création et de gestion d’animalerie

 Réalisation d’une étude de marché

Il ne faut pas en outre oublier qu’il s’agit d’une entreprise, sa création doit nécessairement suivre quelques étapes incontournables. Par conséquent, il faut mener une étude de marché proprement dite.

Ouvrir une animalerie, l’incontournable étude de marché

  1. Collecte d’informations

Il faut dans ce cas tenir compte de cette évolution quand on procède à l’étude de marché. Celle-ci consiste simplement à comprendre les réels besoins de la clientèle et de l’intensité de la concurrence.

Il est utile de préparer un véritable questionnaire permettant d’avoir des données exploitables. Pour ce faire, il est vivement conseillé de recourir à l’aide d’un professionnel en la matière. Sinon, une solution plus simple consiste à réaliser une étude en ligne. On interroge ainsi les internautes passionnées par les animaux. Sur internet, notamment les réseaux sociaux, les gens ont tendance à être plus honnête dans la mesure ils ne sont pas face à la personne qui les questionne.

D’une manière générale, il faut donc trouver des réponses aux questions suivantes :

– Qui sont les principaux concurrents et quel est leur business model ?

– Y a-t-il assez de fournisseurs ?

– Quel est le profil du client type ?

  1. État du marché actuel des animaux de compagnie

Il faut dire que de plus en plus d’entrepreneurs souhaitent ouvrir une animalerie. Cela vient du fait de besoin croissant des Français d’adopter un animal de compagnie. Sur le territoire de l’Hexagone foyer sur deux possède un chat, un chien, un poisson, un oiseau ou un rongeur soit à peu près 50 %de la population. Au total, la part de marché des produits pour cette catégorie d’animaux domestiques s’élève à 4,8 milliards en 2019. Un Français sur deux possède un animal.

Très peu d’entreprises peuvent se prétendre comme leader dans ce domaine. Tel est le cas de Tom&Co qui compte environ 142 points de vente actifs. est en outre implanté en Belgique, au Luxembourg et aussi en France…D’un autre côté, les fournisseurs de nourritures tiennent la place la plus importante au niveau du marché des produits pour animaux de compagnie avec 60 % des parts.

Les propriétaires d’animaux en effet investissent beaucoup dans la nourriture de leurs compagnons, pour éviter autant que possible le vétérinaire. Ils accordent aussi une grande importance aux soins et aux toilettages. Voilà pourquoi l’animalerie devient aussi populaire puisqu’il répond à quasiment tous les besoins des animaux et offre de nombreux conseils.

Opter pour le local idéal

Une des clés du succès pour toute entreprise consiste évidemment à trouver un local parfait. Pour cela, il faut analyser les réponses obtenues avec le questionnaire. Ici on n’a plus besoin de redéfinir l’objectif, c’est-à-dire à ouvrir une animalerie. Il faut tenir compte en réalité de quatre critères importants :

  1. Un local offrant un bon achalandage

Pour qu’un fonds de commerce puisse rapporter des bénéfices sur le long terme, il doit disposer d’une solide clientèle. Il faudra dans ce cas repérer les zones de chalandise en s’appuyant sur les informations recueillies lors de l’étude de marché.

Il est également intéressant de connaitre le flux de mobilité, en d’autres termes combien de client potentiel ou profil type passent devant le point de vente potentiel.

  1. Maîtrise des coûts

Bien sûr, le local engendre des coûts qui impactent sur le chiffre d’affaires. En effet, il est souvent difficile d’en devenir propriétaire. La plupart des start-ups optent pour le bail commercial. Toutefois le loyer et autres frais (comme le pas-de-porte), peuvent être assez lourds. D’où l’intérêt d’un véritable business plan afin de connaitre le bon rapport entre le coût et les ventes.

  1. Prendre en compte les commodités

Les clients n’apprécient pas souvent les établissements trop loin des parkings, des routes ou encore des restaurants… Mieux vaut ouvrir une animalerie tout en veillant à faciliter la vie des futurs clients. Un des endroits parfaits serait par exemple près d’un parc de promenade.

 La réglementation en matière de création et de gestion d’animalerie

Pour ouvrir une animalerie, il faudra remplir certaines conditions liées à la détention, mais aussi à la vente d’animaux. Mis à part ces prescriptions les fondateurs restent libres dans le choix de la forme sociale de leur entreprise.

Les règles régissant l’activité

En principe, il n’est pas difficile de créer une animalerie en France. La loi n’est pas aussi rigoureuse qu’au Canada ou en Grande-Bretagne. Toutefois, il faudra respecter certaines conditions de forme :

  1. Nécessité d’un certificat d’aptitude professionnelle

L’animalerie doit ainsi employer au moins un expert titulaire d’un certificat de capacité professionnelle, qui s’occupe directement des animaux. Le texte régissant la matière est l’arrêté du 4 février 2016 relatif à l’action de formation et à l’actualisation des connaissances nécessaires aux personnes exerçant des activités liées aux animaux de compagnie.

Il faudra par conséquent que le salarié ou gérant ait suivi une formation en bonne et due forme auprès d’un établissement habilité par le ministère chargé de l’agriculture.

  1. Un local équipé et conforme à la législation en vigueur

Les animaux sont des êtres sensibles capables de ressentir un mal-être quand on ne s’occupe pas correctement d’eux. Il faudra s’assurer de la mise en place du matériel et de l’équipement pour en prendre soin dans le respect de la réglementation sanitaire et de protection animale.

C’est-à-dire que le propriétaire doit se conformer dans ce cas aux dispositions du droit animalier, sous peine d’engager sa responsabilité civile ou pénale. Par ailleurs, il devra déclarer son activité chez le préfet.

Quel statut juridique adopter pour l’animalerie ?

Quand on va ouvrir une animalerie, il faudra bien évidemment choisir la forme sociale de l’entreprise. Les fondateurs restent libres d’opter pour les classiques entreprises individuelles et sociétés commerciales. Il faudra dans ce cas qu’ils procèdent à l’immatriculation auprès du RCS.

  1. Les formes sociales

L’animalerie est forcément une personne morale. Les associées ont donc le choix entre les sociétés de capitaux classiques. Toutefois ce genre d’établissement est souvent assez modeste. L’idéal sera par conséquent d’opter pour la :

– Société à responsabilité limitée ou SARL : il s’agit d’une structure à mi-chemin entre les sociétés de personne et les sociétés de capitaux. Les associées participent au résultant en fonction du montant de leur apport. La SARL dispose donc de son propre patrimoine et capital social. Il est possible que celui-ci soit détenu par un seul associé (EURL).

– Société par actions simplifiée ou SAS : il s’agit de la forme parfaite quand on ne dispose que d’un fond de départ limité. La loi n’impose pas aux associées un apport minimum. Il est possible de même qu’une seule personne détienne toutes les parts sociales (SASU).

  1. Opter pour la franchise : bonne idée ?

Il est toujours alléchant de devenir un entrepreneur indépendant. Toutefois, à cause de la réglementation en vigueur, il est difficile d’ouvrir une animalerie en étant seul. Par contre avec tout un réseau, il sera plus facile de titrer profit de l’activité.

En effet, plutôt que de percer petit à petit, on profite déjà de l’expertise de la société mère. Il est possible de devenir un franchisé de la Tom & Co. Toutefois, le candidat doit remplir un certain nombre de conditions y compris le paiement de certains droits et la fourniture d’apport.

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