Ouvrir un atelier vélo, les conseils de nos experts

Le vélo reste un moyen de locomotion populaire même dans une époque dominée par les engins motorisés. D’ailleurs, on peut même affirmer que le nombre d’adeptes ne cesse d’augmenter. En effet, entre les années 2016 et 2019, les services de vente et de réparation de bicyclette ont généré un chiffre d’affaires entre 1 à 2 milliards d’euros.  Voilà pourquoi ouvrir un atelier vélo est un bon investissement. Encore faudra-t-il savoir exactement comment en tirer profit. En effet, cela suppose la création d’une véritable entreprise en bonne et due forme. Aussi, ci-contre quelques conseils pour réussir à monter un atelier rentable.

I/Création d’un business plan

II/Les étapes pour ouvrir une entreprise gérant un atelier de vélo

 
 

Nos outils pour vous aider :

 

 

Ouvrir un atelier vélo, la création d’un business plan

Ouvrir un atelier vélo suppose que l’on établisse un véritable business plan, car il s’agit d’un projet à part entière. Il faudra dans ce cas définir clairement ses objectifs et aussi choisir la forme sociale de l’entreprise. L’aspect financier est également un point sur lequel il faudra se pencher plus sérieusement.

 

Définition de l’objectif

Afin de mieux concentrer ses efforts, il est indispensable de définir clairement son objectif. Un atelier de vélo peut être :

 
  1. Un simple atelier de réparation ou de restauration de modèle de bicyclette

Dans ce premier cas de figure, il n’y a pas besoin de gros aménagement. Un simple local suffit amplement. Celui-ci doit seulement prévoir le matériel et l’équipement adéquat pour l’exploitation. Le local doit de même prévoir un espace suffisant pour le stockage. Cela permettra d’organiser les commandes des clients.

La plupart des ateliers sont de style « artisanal » et fonctionnent avec les moyens minimums. Toutefois, ils restent assez viables, voire très rentables grâce au savoir-faire du gérant ou du réparateur, mais aussi aux bénévoles qui prêtent main-forte. Il suffit de transformer le local en une sorte de « Café » où se rencontrent les simples profanes et les véritables experts.

 
  1. Une vraie structure avec une équipe de professionnel

Dans ce cas, il est indispensable de connaitre les rudiments de la gestion de projet. Il y aura par conséquent des bureaux en bonne et due forme sans parler des salariés. Ici, on parle bien de créer une entreprise à vocation commerciale qui vendra des services ou des produits pratiques comme les pièces (cadres, roues, garde-boue…).

Tout dépend également des moyens à disposition et des compétences des fondateurs. Sinon, il sera toujours judicieux de faire appel à un professionnel pour faciliter la prise de décision. Celui-ci pourra également mener les démarches pour l’immatriculation ou rédiger les actes juridiques. Pour ceux qui ne disposent que de moyens modestes, un service de réparation de vélo permet de bien débuter. Ensuite, ils seront libres d’adjoindre d’autres activités complémentaires et connexes.

 

Étude de marché et choix du local

  1. Étude de marché

Cette étape est intournable une fois l’objectif défini. Cela consiste à savoir s’il est bien opportun d’investir dans ce domaine d’activité. Pour cela, l’entrepreneur doit se poser diverses questions pour faciliter sa collecte de donnée :

  • Quel genre de personne s’intéresse aux ateliers pour vélo ?
  • Sont-elles plus intéressées à la réparation, à l’achat ou encore à la location de vélos ?
  • Quel usage pour les bicyclettes ?
  • Quel est le niveau de la concurrence ou bien sont-ils nombreux à proposer des services liés aux vélos ?
  • Est-il facile de trouver un partenaire ?
  • Quel est le tarif pour les prestations proposées par la concurrence.

Toutes ces questions vont en réalité répondre à une question centrale : ouvrir un atelier vélo équilibrera-t-il l’offre et la demande ? Ou en d’autres termes, est-ce que le marché peut supporter un nouvel entrant ?

 
  1. L’emplacement idéal

Celui-ci conditionne le chiffre d’affaires. Un mauvais choix de l’emplacement entrainera inexorablement la fin de l’entreprise puisqu’elle ne trouvera pas de clientèle. Il est recommandé de s’installer dans ce que l’on appelle les zones de chalandise.

Ces zones sont des circonscriptions géographiques ou aires dans lesquelles se rassemblent les clients potentiels. Pour les repérer, l’analyse des résultats de l’étude de marché est indispensable. Ce peut être un quartier, une commune ou encore une ville tout entière.

 

Les trois niveaux de zone

  • La zone tertiaire ou de faible attractivité : cela signifie que le lieu ne compte qu’un nombre assez faible de profil idéal. Toutefois, avec une offre intéressante, elle est capable des clients.
  • La zone secondaire : celle-ci profite d’une note assez moyenne. Les clients disposent de plusieurs solutions dans cette zone, car les prestataires proposent leurs produits ou services pour vélo au même prix. Pour développer son activité dans cette aire, l’entreprise devra se soucier du détail, dont une publicité bien pensée.
  • La zone primaire : le niveau d’attractivité est à son maximum. Il s’agit en général d’un endroit proche des pistes cyclables ou des parcs à vélos. Elle est ipso facto le lieu d’implantation d’idéal pour l’atelier.

 

Les étapes pour ouvrir un atelier vélo

Il est toujours plus avantageux d’exercer une activée dans le respect de la règlementation en vigueur quand on souhaite ouvrir un atelier vélo :

 

La forme juridique de l’atelier

Pour celui qui veut ouvrir un atelier vélo, les choix sont assez nombreux pour la forme juridique de celui-ci.

En général ceux qui débutent dans l’entrepreneuriat optent pour la microentreprise ou encore l’Entreprise individuelle. Celle-ci se confond avec l’entrepreneur et n’a pas de personnalité juridique propre. Sa comptabilité est simplifiée et elle profite de nombreux privilèges fiscaux. Puisqu’il n’y a qu’un simple dirigeant, sa gestion est en principe assez facile. Néanmoins, elle reste inadaptée pour les projets de grande envergure.

Pour un plus gros investissement, mieux vaut opter pour la forme sociétaire. Aussi, cela signifie que le patrimoine de l’atelier se dissociera de celui de son propriétaire. Dans ce cas, ce dernier n’aura qu’une responsabilité limitée envers les créanciers pour les dettes engendrées par la société. Dans tous les cas il faudra suivre certaines démarches pour l’immatriculation de l’entreprise.

 

Opter pour les solutions clés en main

Ceux qui disposent d’une grande compétence pour la réparation, l’achat/la vente ou la récupération de vélo n’ont pas toujours la compétence pour ouvrir un atelier vélo dans le respect des normes. De ce fait, les solutions clés en main s’avèrent être une excellente solution pour ces derniers.

 
  1. Une solution adaptée aux attentes de celui qui veut ouvrir un atelier vélo

Une entreprise opérationnelle leur sera remise en main. Elle sera créée de toute pièce de A à Z et répondra aux besoins du client. Pour ce faire le professionnel en charge du projet lui demandera en principe de répondre à des questionnaires. Ensuite grâce aux réponses, plusieurs alternatives seront possibles (forme juridique, taille de l’entreprise ou encore régime fiscal).

 
  1. Un accompagnement

L’agence qui offre l’entreprise clé en main accompagnera le futur gestionnaire dans ses premiers pas dans le monde de l’entrepreneuriat. Celui-ci aura une véritable formation en gestion de projet tout particulièrement au niveau de la finance et de la comptabilité. Il profitera de de mêmes conseils personnalisés et des recommandations notamment en ce qui concerne le choix du local.

 
 
 
 
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